Plaine Energie Citoyenne vous invite à participer à une projection du film documentaire « Le compte à rebours » de Pierre-Olivier François, suivi d’un débat.
La forte dépendance aux énergies fossiles, mise en lumière par la guerre en Ukraine, ne pose pas seulement des problèmes d’ordre économique et géopolitique. À l’heure de l’urgence climatique, la décarbonation du continent apparait plus que jamais nécessaire. L’Union européenne s’est donné pour objectif, à travers son « Green Deal », d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Y arrivera-t-elle à temps ?
Cette coproduction européenne arpente un continent plus interconnecté qu’on ne le croit. Entre décryptage des enjeux et inventaire des réponses envisagées, les rencontres avec des citoyens engagés offrent un vivifiant tour de l’Europe des possibles.
Cette projection sera suivie d’un échange autour des enjeux présentés, des solutions possibles et de ce qui se fait sur notre territoire. Avec des représentant.es de :
– Plaine Energie Citoyenne (PEC), un collectif citoyen engagé depuis bientôt 10 ans pour produire de l’énergie renouvelable sur le territoire de Plaine Commune, et sensibiliser ses habitant.es à la sobriété energétique.
– Green Kommon, qui porte l’ambition de solariser 20 lieux culturels de la Seine-Saint-Denis d’ici 2027
– Alec Plaine Commune, l’agence locale de l’énergie et du climat de Plaine Commune
📅 Mercredi 8 octobre, à 20h (accueil dès 19h30)
📍 Commune Image – 8 rue Godillot, Saint-Ouen 📝 Gratuit, sur inscription :
En juin, une centaine d’élèves d’Épinay-sur-Seine ont pu découvrir le fonctionnement de la centrale solaire installée sur le toit de leur école, grâce aux ateliers de Plaine Énergie Citoyenne et l’association Atome et Carbone.
À l’école Jean Jaurès 2 d’Épinay-sur-Seine, le toit ne sert pas qu’à abriter les salles de classe. Depuis 2021, il capte l’énergie du soleil pour produire de l’électricité 100 % renouvelable. Et depuis le 16 juin dernier, ce sont plus de 100 élèves de CM1 et CM2 qui ont découvert les secrets de cette centrale photovoltaïque, grâce aux ateliers organisés par Plaine Énergie Citoyenne (PEC).
« Plaine Energie Citoyenne porte deux activités principales : développer l’énergie solaire à Plaine Commune et sensibiliser les habitants à la sobriété et aux énergies renouvelables, rappelle Clara Sanchez, chargée de développement territorial chez PEC. Organiser des ateliers de sensibilisation chaque année dans les écoles que nous avons solarisées entre pleinement dans le cadre de notre deuxième grande activité. »
Du sable au soleil, le voyage du silicium
Pendant une heure, cinq classes ont plongé dans le monde du solaire, guidées par Julien Krimat, animateur de l’association Atome et Carbone, accréditée « club UNESCO » et partenaire de PEC, qui a pour vocation de diffuser la culture scientifique auprès des tous les publics et de créer des outils de vulgarisation.
Les élèves ont tout d’abord découvert que les 238 panneaux posés sur leur école produisent chaque année l’équivalent de la consommation électrique de 28 foyers, hors chauffage et eau chaude. Puis à l’aide de mini kits solaires pédagogiques, composés de deux petits panneaux photovoltaïques repliables, d’une batterie, et d’une multiprise USB permettant de charger de petits appareils, Julien a expliqué comment la lumière du soleil, captée par les panneaux, se transforme en électricité. Il a fait frotter les mains des enfants : une expérience simple mais efficace pour leur faire sentir la chaleur, imaginer l’énergie en mouvement et comprendre le principe de circulation électrique.
Les élèves ont aussi appris que sous la surface brillante des panneaux se cache un élément clé : le silicium, tiré de la silice présente dans le sable. Une révélation pour beaucoup, intrigués de toucher des échantillons de minéraux et de comprendre que nos plages peuvent, indirectement, alimenter nos maisons. « Le partenariat avec PEC consiste à imaginer des concepts académiques qui mêlent expérimentation et innovation pour parler « solaire » », précise Julien, qui a longtemps officié comme animateur à la Cité des enfants.
Place à l’expérimentation
La manipulation du kit solaire est un moment phare de l’atelier. Chaque élève a tenté d’allumer une petite lampe, d’abord sans batterie, puis avec. L’occasion de rappeler que les batteries, bien pratiques, utilisent des matériaux rares qu’il faut économiser au maximum.
Au-delà des notions scientifiques, ces ateliers ont surtout planté une graine : celle d’une prise de conscience que chacune et chacun, même à 9 ou 10 ans, peut être acteur de la transition énergétique. « Ces ateliers ont également pour objectif de développer une conscience écologique dès le plus jeune âge, tout en diffusant les bonnes pratiques de sobriété au sein de leurs familles », précise Clara Sanchez. « Ils visent aussi à faire prendre conscience aux équipes pédagogiques et aux parents que la bonne production des panneaux solaires doit être surveillée, pour assurer sa pérennité sur au moins 20 ans » ajoute Rémy Prat, président de PEC.
Et après ? Plaine Énergie Citoyenne espère poursuivre et renforcer ces ateliers dès la rentrée 2025-2026, en étroite collaboration avec Eric Rossi, le directeur de l’école, et l’équipe enseignante.
Notre projet d’arbre solaire pédagogique est en lice dans le cadre du Budget Participatif écologique de la Région Île-de-France. Les Francilien·nes peuvent le soutenir en votant jusqu’au 30 juin 2025 !
Sensibiliser, mobiliser, faire s’engager les franciliens dans la transition énergétique, en particulier l’énergie renouvelable solaire?
Notre Arbre Solaire est un totem multifonctions. C’est :
Un générateur solaire nomade, avec un design arborescent qui produit de l’électricité pour recharger les smartphones et vélos des franciliens et les interpeller avec des messages pédagogiques et autres liens vers des jeux sérieux : “Pète les plombs” des Economes, Inventons nos vies bas carbone, fresques…
Un totem-urbain de 2,5 m de hauteur qui va attirer les passants sur nos évènements de sensibilisation par exemple forum des associations dans des villes de Plaine Commune (St-Denis, Épinay, St-Ouen…) et dans des lieux culturels partenaires du projet Green Kommon (Mains d’Œuvres, 6B, Villa Mais d’Ici, Les Poussières…)
Un média-social qui va faire parler les franciliens, à propos de l’énergie et de la transition écologique. C’est un moyen de relier les média-sociaux avec la rue, les rencontres conviviales. Autour de l’arbre les franciliens viendront se faire interviewer, se faire photographier.
Un moyen de capter l’attention, de “suspendre le temps aux branches” : les franciliens nous confieront leur smartphone (pour le recharger quelques minutes) et ainsi seront mieux à l’écoute de nos messages et des idées des autres participants.
Vous avez jusqu’au 30 juin pour voter pour notre projet !
Nous sommes heureux d’accueillir Lilia Ben Mariem, en stage chez Plaine Energie Citoyenne d’avril à septembre 2025.
En dernière année du cycle Ingénieur civil à l’École des Mines de Paris, Lilia s’est spécialisée dans l’étude des systèmes énergétiques, notamment électriques, en relation avec les enjeux de la transition énergétique.
Au fil de sa formation et de ses expériences, Lilia a développé un intérêt pour les énergies renouvelables. Sa récente découverte des énergies citoyennes l’a conduite à rejoindre Plaine Énergie Citoyenne. Elle souhaite ainsi explorer comment l’énergie peut être un levier au service d’une transition à la fois écologique et sociale.
Durant ces six mois de stage, Lilia participera au développement des projets solaires aux côtés des bénévoles de Plaine Energie Citoyenne. Elle sera notamment impliquée dans le projet GreenKommon, qui a pour objectif de solariser les lieux culturels de Plaine Commune.
La Fondation Artelia soutient des projets qui placent le progrès technique au service de chacun.e, en faveur d’un développement solidaire, durable et respectueux de l’environnement. Une vision pleinement en phase avec la mission portée par Plaine Energie Citoyenne (PEC) !
En 2024, la Fondation Artelia a choisi de soutenir notre association dans le cadre de son challenge sportif annuel.
Pendant que les bénévoles de PEC se donnaient à fond pour assurer la mise en route de notre deuxième centrale solaire, concrétiser le projet Green Kommon ou encore concevoir des ateliers de sensibilisation, les collaborateur.ices de la Fondation Artelia relevaient le défi de parcourir un maximum de kilomètres en course à pied, à vélo et à la nage.
Chaque kilomètre parcouru a été converti en don par la Fondation Artelia. Et les participant.es (actif.ves et retraité.es) ont largement dépassé les objectifs ! Grâce à leur souffle et leur dévouement, PEC bénéficie aujourd’hui d’un précieux soutien pour poursuivre la mise en œuvre de ses actions.
Des kWh de force-d’énergie-humaine au service du collectif : c’est ça, l’Énergie Citoyenne !
A l’initiative de Pot Kommon (réseau de lieux culturels de Plaine Commune), le projet Green Kommon est porté par deux coopératives de Plaine Commune : l’une dans le champ culturel, La Main, Foncièrement culturelle, et l’autre dans les énergies citoyennes,Plaine Énergie Citoyenne.
L’objectif de Green Kommon : accélérer la transition écologique dans et autour des lieux culturels, grâce à des boucles d’énergie locale entre producteurs et consommateurs.
Fin septembre, Géraldine Dauvergne, bénévole PEC et journaliste, a interviewé Vincent Guimas, chef de projet de Green Kommon et Juan Teruel, vice-président de Plaine Énergie Citoyenne. Ils nous racontent Green Kommon : cette aventure qui commence.
Quels ont été vos parcours jusqu’ici ?
Juan : Je suis ingénieur, et me suis installé en France il y a quatre ans. A Saint-Denis, j’ai découvert un tiers-lieu, le 6B, et l’Usine à Gazon, un jardin partagé, géré par Laurent Servières, qui était aussi président de Plaine Energie Citoyenne. C’est ainsi que je suis devenu bénévole pour PEC, il y a deux ans. Le projet Green Kommon m’a tout de suite beaucoup intéressé, parce qu’il touche aux deux mondes que j’ai découverts ici, à Saint-Denis : les tiers-lieux, et l’énergie citoyenne.
Vincent : Issu d’un double cursus de formation, juriste et design urbain, j’ai piloté ou accompagné ces dix dernières années des projets de création et de recherche-actions qui interrogent la diversité de pratiques de l’écologie en milieu à forte densité de population : fabrication et consommation locales, métabolisme de villes, habitat, mobilités, agriculture et bien sûr, énergie. Ce sont des sujets que j’ai travaillés à différentes échelles de coopération territoriale, du voisinage de quartier aux coopérations européennes. La vision Green Kommon est une rare et précieuse expérimentation pour conjuguer deux communautés qui nourrissent des promesses et ambitions très similaires sans le savoir : l’énergie solaire au service de la création et la création au service de la transition. La diversité du monde de la création sera-t-elle capable de composer de nouveaux récits, de trouver les nouvelles tactiques d’acculturation, de rendre visible l’invisible, nos rapports à l’énergie ? J’en suis convaincu et nous le prouverons.
Comment est né Green Kommon ?
Vincent : Juliette Bompoint – figure engagée du monde de la Culture – qui a notamment dirigé la friche artistique Mains d’Œuvres à Saint-Ouen et porté avec le projet Périféeries 2028 la candidature Capitale européenne de la Culture pour la Ville de Saint-Denis, Plaine Commune et le Département. Le projet Green Kommon, qui s’appuie sur le réseau de lieux culturels du territoire “Pot Kommon” (le 6b, la Villa Mais d’Ici, Les Poussières et la Main) est né d’un constat et d’une question. La hausse du coût de l’énergie après l’invasion de l’Ukraine par la Russie a mis en péril, de nombreuses structures culturelles dans des situations financières déjà compliquées. Comment conjuguer les enjeux du monde de la Culture et ceux des communautés d’énergie locale dont le représentant est Plaine Energie Citoyenne (PEC) ?
Juan : Juliette Bompoint nous a contactés pour soutenir son initiative, car PEC avait déjà installé des centrales photovoltaïques dans deux écoles, à Epinay-sur-Seine et à Saint-Ouen. En tant que bénévole chez Plaine Energie Citoyenne, je suis allé défendre aux côtés de Juliette notre candidature dans l’appel à projet «Alternatives Vertes », organisé par la Caisse des Dépôts, le ministère de la Culture, et le ministère de la Transition écologique. Et nous avons réussi : Green Kommon est l’un des projets lauréats !
Vincent : Le projet est soutenu par la banque des territoires, le secrétariat général pour l’investissement et le ministère de la Culture. Ce fond nommé « Alternatives Vertes » s’élève à hauteur de 1,4 million d’euros pour un budget global de 2,7 millions d’euros. Parmi les autres financements, nous pourrons aussi bénéficier du programme européen Driving Urban Transitions (DUT) d’un montant de 250 000 euros.
Juan : Ces financements, que nous avons obtenus, s’échelonnent jusqu’à 2027. Mais le projet ne s’arrêtera pas là. Nous trouverons de nouveaux financements, auprès de fondations par exemple. Et nous comptons aussi sur le bénévolat pour le faire vivre.
Quel est le rôle de Plaine Energie Citoyenne, dans le consortium ?
Juan : Plaine Energie Citoyenne, ce n’est pas seulement la pose de panneaux solaires. C’est aussi de la sensibilisation, de l’éducation. Nous ne sommes ni des experts, ni une société de production d’énergie. Nous apportons notre expérience du développement de centrales. Nous connaissons les limites, les difficultés et les défis de ce type de projets. Nous avons aussi envie d’expérimenter autre chose.
Quel est l’objectif de Green Kommon ?
Juan : L’objectif de la candidature est de créer un fonds d’énergie culturel, structure juridique qui serait développeur et fournisseur d’électricité en autoconsommation individuelle (ACI) et autoconsommation collective (ACC) pour les lieux culturels et des bâtiments situés à proximité. Les bénéfices de ce fonds serviront pour financer et soutenir le monde de la culture. Nous voudrions à terme réussir l’installation de plus de 1 MWc, mais nous savons que c’est un objectif ambitieux. Il y aussi objectif de raconter une histoire, de parler aux gens, de les intéresser au sujet, de démocratiser l’énergie. Quand on pense à l’énergie, on pense trop souvent à des choses négatives : le changement climatique, la précarité … Le domaine de l’énergie ne parle pas encore à tout le monde. Il nous manque le narratif. Or le monde de la culture sait parler aux gens.
Vincent : L’objectif de Green Kommon est d’abord de faire prendre conscience au monde culturel qu’on peut agir sur le coût de l’énergie en mobilisant sa communauté. Un autre objectif au cœur du projet est la constitution d’un fonds d’énergie culturel grâce à la capacité de ces centrales, et d’offrir à un secteur très fragilisé la possibilité de soutenir la création dans les tiers-lieux culturels. D’autres territoires vont regarder très attentivement ce qui se passe à Plaine Commune, en France mais aussi en Europe. Sur le long terme, nous souhaitons construire une alliance des communautés de l’énergie citoyenne et de de la culture – qui ne se connaissent pas toujours, mais qui parlent la même langue de l’engagement citoyen. Tant de choses les rapprochent.
Comment le fonds Green Kommon va-t-il se développer ?
Vincent : A terme, Green Kommon doit produire collectivement plus d’énergie que les lieux culturels et résidences artistiques du territoire n’en consomment. Les bénéfices réalisés iront sur le fonds d’énergie culturel géré conjointement par les différentes communautés engagées. Ce fonds de dotation dédié à la Culture doit offrir aux créatifs les moyens de concevoir et produire de nouveaux narratifs – sonores, performatifs, picturaux, écrits, ou déambulatoires – au service de nos transitions. Les toits du territoire sont la promesse d’une nouvelle diversité de points de vue.
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Les Assemblées Générales 2024 se tiendront ce samedi 1er juin de 10h à 13h à la Serre Wangari, 12 rue Albert Dhalenne, à Saint-Ouen-sur-Seine (grand parc des docks). Nous vous attendons nombreux pour faire le bilan de l’année 2023 et se projeter sur 2024 et au-delà.
Au programme :
🫖Accueil dès 9h30 : – Émargement, évaluation du quorum, possibilité d’adhérer à l’association ou de s’engager à prendre des parts si vous le souhaitez.
10h : début des échanges ! Animation brise glace Rapport d’activité (commun à la SCIC et à l’association) : – les activités 2023 – approbation du rapport d’activité Point coopérative : – les comptes – approbation des comptes – affectation du résultat Point association : – les comptes – approbation des comptes – élection des membres du Conseil d’administration de l’association (1/3 de sortants) Débats et forum ouvert : Prenons le temps d’un moment d’échange pour réfléchir ensemble aux projets en cours et à venir de PEC.
13h : Repas partagé Dans la serre ou au parc, selon la météo, partageons un repas avec ce que chacun apportera.
Coopérons !
Nous accueillons toujours les nouveaux venus avec plaisir.
Si vous êtes intéressé pour nous soutenir, en devenant sociétaire de la coopérative (voir lien ci-dessous) ou adhérant de l’association (possibilité d’adhésion sur place), n’hésitez pas !
Vous vous posez des questions sur l’énergie solaire ?
🌞 Que vous soyez simplement curieux ou prêt à passer à l’action, venez partager cette après-midi avec nous ! 🌞
Au programme : démonstration du fonctionnement de panneaux photovoltaïques, présentation de solutions solaires dédiées à l’habitat individuel et des projets d’énergie citoyenne, une table ronde sur « l’autoproduction locale de l’énergie photovoltaïque pour un territoire plus résilient », des animations jeune public, etc.